et voila des news de l'initiative du député bourgmestre de Rochefort:
Politique Conseil provincial Une motion pour la ligne 161-162
Le conseil provincial a voté une motion en faveur de la modernisation de la ligne ferroviaire Bruxelles-Arlon.
(Jean-Marc DERLET)
La motion présentée au vote du conseil provincial est proposée par Béatrice Clémentz (Écolo). Elle porte sur la modernisation, l'amélioration et le raccourcissement des temps de parcours entre Bruxelles-Namur (ligne 161) et Namur-Luxembourg (ligne 162).
Cette note circule également dans la province de Namur.
Via cette motion, le conseil provincial demande notamment au Gouvernement : « De soutenir les grands travaux de maintenance et d'augmentation de capacité ramenant le temps de parcours en train Bruxelles-Luxembourg à 1 h 59 contre 2 h 26 aujourd'hui. » Autre demande : « Veiller à l'adaptation de l'infrastructure, en ce compris son équipement de sécurité et de signalisation, pour permettre le passage de trains pendulaires permettant un gain supplémentaire de temps de parcours de 8 minutes, mettant Luxembourg à 1 h 51 de Bruxelles. » Petite précision : les trains pendulaires sont des trains qui se penchent davantage dans les tournants afin de rouler plus vite. Un système de vérins entre en action pour permettre cette manoeuvre. Mais cela nécessite des aménagements particuliers sur les voies.
Des travaux non conformes pour le Pendolino Le député provincial Daniel Ledent (PS) va dans le même sens et invite les membres du conseil à voter cette motion. : « Il y a nécessité de faire poids à la SNCB. Les travaux en cours à Jemelle, depuis un peu plus de deux ans, ne permettent pas le passage du Pendolino. Ensuite, il y a un double phénomène. Le Pendolino est utilisé par l'Italie et la Suisse et s'arrête à Bâle. Si le Grand-Duché est favorable au passage du Pendolino, nous n'aurons pas la France à nos côtés pour défendre ce projet. La France privilégie le réseau français, et déjà le train européen Bruxelles-Strasbourg passe par Lille et Paris, plutôt que Lxuembourg. En plus, la direction de la SNCB est surtout néerlandophone, et n'est donc pas ou peu concernée par ce dossier. Si on n'y prend garde, on continuera les travaux qui ne sont pas adaptés au Pendolino. » Le conseiller MR Vincent Wauthoz, se montre prudent : « Si l'on veut raccourcir le temps du trajet, la tentation est grande de supprimer des arrêts. » Dès lors, ne faudrait-il pas ajouter un point à cette motion, pour dire qu'on reste attaché au maintien des arrêts, se demande M. Wauthoz ?
Un avis que ne partage pas Daniel Ledent, pour qui il faut faire bloc avec la motion qui vient de l'intérieur du pays : « La SNCB est divisée en plusieurs sociétés. Aujourd'hui, nous avons affaire avec la société qui gère l'infrastructure et l'achat du matériel. Après, nous aurons affaire avec la société qui exploite les lignes. Restons unis avec les autres, et ne montrons pas nos divergences de vue. » La motion est finalement adoptée à l'unanimité du conseil provincial et sera envoyée au Gouvernement fédéral.